Edgar Scauflaire "Pierrot et Colombine" autoportrait oeuvre expressionniste cubiste sur papier, 1947

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"Le peintre et sa muse" autoportrait, dessin au crayon sur papier réalisé en 1947 par Edgar Scauflaire dans son atelier peignant sa muse.

Cette oeuvre sur le thème de la "Commedia dell'arte" est un autoportrait où le peintre se représente, pinceau et palette en main, en Pierrot (le clown triste) croquant son modèle Colombine devant son chevalet. Le tableau de nu qu'il réalise est de style cubiste. C'est une parfaite synthèse entre le cubisme, le style art déco, et l'expressionnisme onirique.

Il s'agit sans doute d'un projet d'un tableau plus important comme une huile sur toile ou une fresque murale.

Bel état, papier un peu jauni, notons qu'il y a des reflets sur les photos car le tableau est encadré sous verre.
Dimensions avec encadrement : 53 x 43cm.

Biographie:

Edgar Scauflaire (Liège1893 - 1960) est un peintre liégeois et aussi un critique d'art avisé (pseudonyme Jean Hibou).

Il commence ses études au collège Saint-Louis de Liège mais ne les terminera pas. Il rejoint une troupe de théâtre amateur et s'inscrit aux cours de l'Académie royale des beaux-arts de Liège, où il reçoit l'enseignement d'Auguste Donnay, Adrien de Witte, François Maréchal, émile Berchmans, et Ludovic Bauès. 

À ses débuts et jusqu'en 1925, il s'est surtout consacré au dessin, mine de plomb associée au pastel, à travers portraits et œuvres allégoriques, marquées par la simplicité du trait et la modernité de compositions volontiers sophistiquées. À partir du milieu des années 1920, il se consacre de plus en plus à la peinture à l'huile, peinture de chevalet, mais aussi grandes peintures murales pour des commandes particulières, comme la décoration de la grande salle de la Salle Philharmonique de Liège, anciennement dénommée Conservatoire royal de Liège (1952-54). Il réalise par ailleurs de grandes peintures sur verre, des vitraux, des cartons de tapisserie, et des rideaux de théâtre. 

Toute son œuvre est marquée par un onirisme léger et féerique hérité de Chagall, frisant parfois le naïf, et par un équilibre harmonique toujours subtile. Comme les peintres de l'école de Paris, il travaille beaucoup le corps féminin, qui est un de ses thèmes de prédilection. Il réalise de nombreux portraits et scènes familières, où les chats sont souvent présents ; citons aussi ses nombreux arlequins.

Certaines sources lui attribuent près de 6 000 œuvres....